texte Magali Mougel
mise en scène Julien Kosellek
avec Natalie Beder, Maly Diallo, Bilal El Mehia, Alban Fèvre, Paola Valentin
costumes Annie Melza Tiburce
conseil scénographie Nathalie Savary
arrangements et musiques originales Ayana Fuentes Uno
création sonore Julien Kosellek
régie Guillaume Pons
production Gaspard Vandromme, Manon Sarrailh
Entremêlant joyeusement farce politique dystopique et récit intime, La Décalcomanie nous entraîne en 2037, dans une France coupée en deux : à l’est les partisans de la préférence nationale, à l’ouest les partisans du respect des identités de toustes.
Mais cette dystopie a aussi des airs d’utopie, dans laquelle apparaît finalement la force du collectif face au chaos du monde. Comme la dépeint Magali Mougel, La Décalcomanie est « une fiction qui nous prouve qu’un autre demain est possible, une comédie peroxydée pour se souvenir que la révolution qui vient sera incendiaire. »
Production estrarre
Co-production Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry, Le service du spectacle vivant de Champigny-sur-Marne.
Soutiens – DGCA au titre du compagnonnage autrice, DRAC Ile-de-France.
Avec le soutien de l’ADAMI.
Avec la participation artistique du studio ESCA.
Estrarre est en résidence au Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry de 2022 à 2025
Estrarre est conventionné par le département du Val-de-Marne au titre de l’aide au développement
Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry, 7, 8, 14 ,15, 21, 22 novembre 2025
Théâtre de Belleville, du 6 au 28 janvier 2026
Théâtre de Champigny-sur-Marne, 9 avril 2026
« On a parfaitement le droit de se sentir soi dans multiple facette. Il n’y a pas qu’une chose qui nous détermine »
avait-iel dit à Dany, un jour, peu de temps après avoir quitté l’Est.
LA DÉCALCOMANIE est le fruit d’une commande citoyenne.
On reproche souvent aux poéteSSEs une écriture hors sol, loin des préoccupations citoyennes.
On estime souvent que les écritures dramatiques d’aujourd’hui sont complexes à lire, à comprendre.
On a souvent peur que la fable qui sera racontée ne soit pas facile d’accès.
C’est sans doute pour tenter de questionner ces points que j’ai choisi de me mettre au service de commanditaires non professionnelLEs.
LA DÉCALCOMANIE est un texte qui s’est inventée en réponse à un cahier des charges initiés et rédigés par un collectif de personnes qui n’ont pas ou peu de lien avec le théâtre et la création de spectacle vivant mais qui ont toutes acceptées de réfléchir à quelle pourrait être la fable dont nous pourrions avoir besoin aujourd’hui pour conjurer urgemment la tristesse du monde de maintenant.
J’ai donc écrit un texte à partir des désirs politiques esthétiques du public.
Une fiction relevant de l’utopie.
Une fiction qui nous prouve qu’un autre demain est possible.
Une comédie peroxydée qui a devancée la réalité.
Je ne sais pas si mon geste est réussi, mais il a tenté de partir à la rencontre d’autres territoires
d’écriture que je n’avais pas encore expérimentés.
LA DÉCALCOMANIE est une oeuvre fragmentaire et policière. Une enquête pour se souvenir que la révolution qui vient sera incendiaire.
LA DÉCALCOMANIE est une machine insolente qui se moque d’elle et de nous.
LA DÉCALCOMANIE c’est surtout des histoires d’amour et le voeux de faire famille autrement, audelà des codes hétéro-patriarcaux.
Parce qu’une histoire politique inclusive est possible !
Magali Mougel
Parallèlement à La Décalcomanie, nous créons le Projet ZÊTA, prologue tout-terrain à la pièce qui a vocation a être joué partout : maisons de quartier, établissements scolaires, chez des particuliers…
PROJET ZÊTA
« Dans un futur pas si lointain, à l’Est d’un pays divisé, on se retrouve dans un salon pour une réunion… pas tout à fait comme les autres.
Entre tracts officiels, slogans nationaux et démonstrations de bien-être intime, une voix s’élève. Une jeune femme raconte ce que c’est que grandir sous un régime qui politise jusqu’au plaisir.
Et si l’insurrection naissait dans les détails ? Dans les silences ? Ou même… dans les vibrations ? »
Chaque représentation du Projet ZÊTA sera pris en charge par l’une des comédiennes du spectacle, et sera suivie d’un échange avec les spectateur·rice·s sur le prologue, La Décalcomanie et le protocole de commande citoyenne.
